Un commerce interdit [fini]

Renji observait la scène de combat en se caressant les cheveux ou en se frottant le coup. Les choses se corsèrent un peux plus lorsque des hommes vinrent vers lui, sûrement pour l'empêcher d'aider Ayame, ce qui n'était pas la première chose qui lui venait à l'idée, il fallait l'avouer.

"Qu'est ce que vous avez les nuls ? Si vous chercher a vous battre je suis a vous les filles."

"Insolent !!"

Les hommes se ruèrent tous sur lui passant en finir rapidement face à un simple vagabond. Celui-ci esquiva tout les coup de lames avec une simplicité déconcertante et mis au tapis deux hommes a l'aide de ces poings. Les hommes se regardèrent un moment puis se ruèrent de nouveau sur lui mais enchaînèrent cette fois ci les coup plus rapidement. Il se baissa pour en esquivait quelque un et mit K.O un autre hommes puis deux autres, il n'étaient maintenant plus que deux. Un des hommes attaque Renji de face, il leva sa jambe vers lui et lui décrocha un violent coup de pied en pleine face le mettant à terre en un coup. Le second en profita pour l'attaquer avec une lance Renji l'esquiva par réflexe et décrocha le petit couteau de son fourreau et lui planta dans le torse rapidement avant de le ranger et de se coller contre le mur.

Ayame continuait d’esquiver les coups de ses adversaires, elles les frappait ici et là mais sans vraiment les assommer ou les blesser, elle s’amusait plus à les faire tomber ou à passer entre leur lame, elle avait pris le combat comme un jeu. Les occasions pour elle de combattre étaient rare, il fallait bien qu’elle en profite un peu, surtout voyant le niveau des hommes, il fallait faire durer ce petit plaisir qu’elle s’offrait, pour un fois que ses hommes étaient loin et que Rikimaru ne semblait pas vouloir participer. Elle encadrait tout l’espace, apparaissant et se glissant là où on s’y attendait le moins pour le plus grand déplaisir des hommes qui ne savaient plus où donner de la tête. Ayame en sautant sur le côté pour esquiver une nouvelle fois un adversaire, regarda d’un coin de l’œil Renji, lui aussi, semblait-il avoir eu quelques adversaires, elle eut un sourire en coin voyant les hommes qu’il avait mis au tapis et se décida elle aussi d’en finir, elle s’était assez divertie. Elle redériva donc ses yeux vers l’homme qu’elle avait évité à l’instant, et à la grande surprise de celui-ci et des autres, elle lui asséna un coup bien placé dans le ventre avec son poing refermé sur sa garde pour donner plus d’impact. L’homme se plia un deux les mains contre ses abdominaux endoloris, un genou à terre, Ayame en profita pour sauter sur son dos et se donner de l’élan et un peu de hauteur pour assommer au passage les guerriers sur son passage. Du nombre d’homme présent au départ, il ne restait maintenant qu’une petite poignet, Ayame s’était arrêtée au milieu des corps à terre au milieu du chemin, elle regarda le petit groupe un peu de haut, plus pour les déstabiliser que par arrogance.

"Vous pouvez reprendre vos amis… Il ne faut pas les laisser au milieu du chemin, ça encombre…"

Elle rengaina ses deux katana dans ses fourreaux et disposa d’eux, la récréation était terminée, elle s’était bien défoulée, elle se dirigea vers Renji adossé à un mur, un sourire sur son visage.

"Désolée pour le dérangement, ils ne savent pas choisir les bonnes heures, ils ne s’améliorent pas de ce point de vue là mais un peu d’exercice le matin , ça ne peux pas faire de mal… Je savais bien que tu te débrouillait en combat !^^ Je ne m’étais pas trompée. Cette fois ils étaient un peu plus nombreux que d’habitude… Mais c’est bizarre, je ne le vois pas… Bah, il ne devrait plus tarder à arriver, généralement il arrive après la chute de ses hommes. Bon profitons en pour filer en douce avant qu’il… Arg, trop tard…"

Ayame en se retournant pour prendre le chemin de la route principale et partir hors de la ville aperçut un homme arriver tranquillement, il était encapuchonné avec un long manteau.

"Eh bien, toujours aussi agressive à ce que je vois, Ayame…"

Ayame le regarda s’approcher avec un sourire un peu forcé sur le visage, elle prit un air innocente avant de répondre au nouveau venu.

"Pas plus que d’habitude voyons, cette fois en plus j’ai été plus douce, il faudrait aussi un peu apprendre à tes hommes la politesse, ce jeter sur une femme sans défense, en voilà des façons peu courtoises."

"Excuse moi du peu de galanterie que mes hommes te proposent mais lorsqu’ils sont moins direct tu t’éclipses discrètement et pour te remettre la main dessus après… Je fais donc comme je peux pour t’intercepter bien que je ne comprenne vraiment pas comment mon employeur peut avoir autant d’intérêt pour toi…"

Il la regarda d’un air glacial et sombre comme pour lui montrer toute son aversion qu’il avait à lui courir après comme ça, que si ça ne tenait qu’à lui, il y aurait bien longtemps qu’elle n’aurait plus entendu parler d’eux. Mais comme tout mercenaire qu’il soit, il obéissait aux ordres bien qu’incompréhensible sur ce sujet là. Ayame sentit le courant assez austère et en murmurant répondit alors à Renji qui devait se poser des questions.

"C’est un mercenaire, il a reçu l’ordre de m’emmener voir son maître, ça fait un moment maintenant qu’il essaye mais à chaque fois…"

"A chaque fois elle parvient à s’échapper…"

Coupa l’homme qui regardait derrière eux ses hommes encore valides relever les blessés d’un air détaché pourtant. Il repassa un regard sur la jeune femme avec toujours les yeux aussi noir et le regard dure.

"Et justement… Cette fois Ayame tu devras me suivre, je ne te laisserais pas partir comme les autres fois, j’emploierais la force s’il le faut mais ce serait encore mieux si tu me suivais de ton plein gré et n’en faisait pas à ta tête pour une fois."

Ayame fut un peu surprise, à son habitude il n’en arrivait jamais jusque là, il essayait de la raisonner mais sans jamais avoir essayé de vraiment la stopper lorsqu’elle partait, peut être que cette fois il avait reçu l’ordre de la ramener par tous les moyens ou que ses échecs accumulé ne lui permettait plus de la laisser filer. Dans tous les cas Ayame restait perplexe mais ne comptait pas se laisser impressionner, elle le regarda très sérieusement.

"Et tu vas m’en empêcher ? Tu sais bien ma position à ce sujet Alam… Si ton employeur veux me parler, il n’a cas se déplacer lui-même !"

"Hmm ! Comme s’il le pouvait…"

"Moi non plus figure toi je n’ai pas tout mon temps ! Et puis, qu’est ce qu’il a à me dire de si important d’abord… ?"

"Tsss ! Ne fais pas comme si tu n’avais pas une petite idée, je suis sûr que tu sais de quoi il en retourne… Et puis… Tu n’as pas l’air si occupé que ça je trouve... En voyant en quelle compagnie tu te trouves…"

Il regarda Renji avec un sourire qui voulait en dire long, Ayame fut piquée au vif et écarquilla les yeux, elle voulu répliquer mais s’en reteint, elle était au-dessus de ses sarcasmes et lui renvoya une réplique bien lourde et stridente, articulent bien chaque mot.

"Et toi, Alam… Toujours aussi rustre et peu délicat… Tu devrais changer un peu sinon tu resteras seul le restant de tes jours… Déjà qu’avec le métier que tu exerces ce n’est pas facile alors si tu te fais mal voir comme ça à chaque fois, t’y arriveras jamais mon pauvre…"

Alam eu un tic au visage et ferma les yeux.

"Si tu crois que cela m’intéresse… Qui pourrais de plus s'émouvoir de créature telles que vous… ? Les femmes ne procurent aux hommes que des problèmes et ne sont d’aucune utilité pour, pour moi tu n’es rien d’autre qu’un pion comme les autres qui joue un rôle quelconque dans les plans de mon chef, alors finissons-en vite maintenant, tout cela commence à m’exaspérer au plus haut point."

Il écarta alors d’un geste désinvolte sa cape pour la repousser derrière lui et montrer son fourreau accroché à sa ceinture autour de sa hanche pour passer au chose sérieuse.

[Merci pour ce super RP………… Mon 100ème message est encore plus doux à écrire^^]

Une flèche arriva pour rompre la tension qui régnait, arrêtant l’esprit combatif des deux hommes qui entouraient Ayame, celle-ci ne fut même pas surprise de voir apparaître sa troupe de soldat, elle resta tranquille les regardant approcher avec à leur tête Rikimaru qui vient se poser à côté d’elle sans dire un mot. Ayame le regarda avec un bref sourire sur le visage comme pour le remercier mais qui disparu bien vite pour regarder Alam disparaître de leur champ de vision. Puis son attention se retourna vers Renji qui avait asséné un coup à un de ses hommes, les soldats se mirent en position d’attaque mais elle leur ordonna de baisser leur arme, ceux-ci le firent sans contester et rangèrent leur arme. Ayame regarda Renji avec une étrange expression sur le visage, à la fois avec regret et amusement, maintenant il était sûr qu’elle ne pourrait pas continuer la route avec lui et flâner sur les chemins qui menait à différents endroits. Renji s’approcha alors un peu d’elle.

" Bon beauté, je te proposerais bien de me suivre, on ferais des étincelles ! Et vu ton caractère plein d'autre chose. Mais tu as l'air un peu trop impliqué ici. Je vais retourné vers le sud. Si je te revois un jour j'espère que nous irons plus loin que cette nuit ! A la revoyure !"

Ayame eut un sourire, sa tête avait basculé un peu vers l’avant et elle avait fermé les yeux du à l’amusement, au fond d’elle elle ressentait une profonde joie mélangé à un peu de mélancolie de ses quelques heures passé avec lui.

Ses hommes quant à eux passaient d’Ayame au vagabond avec des regards d’incompréhension et d’interrogation ce qui fit encore plus sourire Ayame. Lorsqu’elle releva la tête, Renji était en train de partir sur le chemin qui menait hors de la ville, lui adressant un signe de la main, elle le regarda s’éloigner vers un avenir rempli d’aventure et tout aussi incertain, elle espérait le revoir un jour…

"Ne te créais pas trop d’ennuis d’ici qu’on se revoit !! Et fais bon voyage !"

Elle passa une main furtive dans ses cheveux et se retourna alors, avançant dans l’autre direction qu’avait pris Renji, elle passa devant ses hommes et s’arrêta après les avoir dépassé, elle regarda le chemin devant elle qui se profilait et resta un moment immobile dans ses pensée puis elle s’adressa à ses hommes dans un ton calme et doux.

"Bien, il est temps pour nous de rentrer… Allons-y…"

Et toutes les personnes présentes disparurent ne laissant plus aucune trace de leur passage, comme s’il n’y avait jamais eut le moindre problème, la moindre trace de leur actions dans cette petite ville paisible, les rayons du soleil balayant les rues qui bientôt seraient rempli de personne allant travailler sans qu’aucune ne sache ce qui s’y était passé ni qui y était présent.