Repère des yakuzas

/je te fais donc bougé comme on avait dit Alaric /

Alaric poussa un cri, un cri plein de désespoire et, d'une force surhumaine, il tenta un noveau coup, ce dernier était lent, maladroit, mais quel force de l'esprit, avoir encore la rage de se battre avec une blessures tel, Aynkkel ne pouvait que saluer cet homme d'exeption, dommage qu'il se trouve en travers de son chemin...
D'un revers de lame, le ronin dévia la lame du preux soldat et lui enfonça son katana juste sous l'épaule gauche....
Il retira sa lame et laissa le jeune garçon inconscient, les flammes commençant doucement à envahir le couloir.

Il commença doucement a s'éloigner, suivant le chemin inverse de Alaric lorsqu'enfin il la vit, elle était là! Comem venu du ciel, elle retomba avec une agilité féline sur le parquet de la maison. Il avait du mal à croire à ce qu'il voyait.

Instinctivement son corps avait agis, s'élançant sur elle, ne levant même pas son katana, voulant juste l'atraper et être sûr qu'elle ne s'enfuierais pas!
Heureusement pour Aynkkel qu'elle n'avais pas son katana à la main, car nul doute qu'elle l'aurait ceuilli comme une fleurs.
restait à vori si elle esquiverait le "plaquage" de notre bon Aynkkel

Alors qu’elle venait de se réceptionner pour repartir vers le tunnel, elle vit un homme arriver vers elle, que ne fut pas sa surprise en voyant s’élancer vers elle le samurai, à cet instant une pensée pour son assassin de l’ombre lui vint à l’esprit et elle n’était pas des plus gaie. L’idée que celui-ci est put le tuer la paralysa un moment avec une expression de stupeur sur le visage mélangé à son impuissance pour protéger ses hommes, elle l’avait laissé partir et peut être que maintenant il était mort sans qu’elle ait put agir. Cet instant de torpeur donna lieu à une certaine colère en son cœur qu’elle maîtrisa avec l’expérience des combats qu’elle avait mené jusqu’à maintenant mais quand elle revint à elle pour se concentrer sur l’homme, elle eut juste le temps de se pousser sur le côté et de reculer de plusieurs pas afin d’éviter son contact, que faisait-il exactement ? Qu’avait-il en tête pour arriver sur elle ainsi sans aucunes protections sérieuses et vouloir la saisir ?

"Que fais-tu ? Qu’est-ce que tu me veux à la fin ? Me tuer par écrasement… ? Je préfèrerai une autre mort plus digne si tu ne vois pas d’inconvénient à cela et plus tard aussi…
Où est Alric ? Il était partit dans ce couloir et c’est toi que je vois ressortir. L’aurais-tu croisé… ?"

Elle prit une certaine distance avec lui, ne sachant les réactions qu’il aurait, elle préférait le voir venir pour pouvoir réagir.
Elle se rappelait de lui, c’était en protégeant l’empereur de son coup de katana étant encore toute jeune qu’elle parvint à son rang ci pour toute récompense, passant devant les postulants qui désiraient tant son grade et qui devinrent aussi par la même occasion très septique à son sujet ne digérant pas ce coup du destin. Elle savait qu’il avait réussi à s’en sortir du palais en étant gravement touché mais personne n’aurait put dire s’il avait survécu après sa fuite, il semblerait que oui étant devant elle à cet instant et toujours debout. Elle vit donc un souvenir reprendre vit en face d’elle mais ne comprenait pas ce qu’il faisait ici, en pleine ville alors qu’il devait être encore poursuivit.

Ayame qui s’était poussée juste à temps eut un haussement d’épaule en entendant le bruit fracassant causé par l’homme tombant derrière elle, elle se tourna vers le tas de débris où il sortit très rapidement et se méfia un peu plus en le voyant porter sa main à sa garde de son katana, elle n’était pas rassurée, cet homme avait l’air des plus redoutable et elle ne voulait pas perdre la vie par le simple fait d’une mégarde de sa part, elle fit donc preuve d’une grande méfiance ne sachant exactement ce qu’il lui voulait.
Il resta un moment à la fixer sans bouger, Ayame qui était d’une grande patience laissa faire et ne dit rien, très expérimentée dans les combats et profitant de chaque occasion possible elle en fit de même pour visualiser l’adversaire qu’elle avait en face d’elle, il était assez colossal de par sa stature, sur un champ de bataille, il devait être très impressionnant pour terrasser tout un groupe d’adversaire. Mais cela ne lui fit guère peur, des adversaires elle en avait combattu et si elle s’était comparée à eux par sa taille ou sa force, elle aurait put s’en faire mais elle n’était pas de ce genre là, elle privilégiait sa rapidité et sa souplesse pour faire de ses défauts une force. Evaluant la longueur du katana de l’homme encore rangé dans son fourreau et la porté qu’il aurait en le brandissant, elle vit alors qu’il s’avança vers elle, ce qui la fit lever les yeux instantanément vers lui sans le moindre tressaillement ni le moindre geste. Dans un combat, il ne devait avoir aucune place pour les sentiments et humeurs, les montrer à son adversaire pouvait renverser un combat, heureusement pour Ayame, elle avait appris à les contrôler et à en user au bon moment, ce qui ne fut pas très difficile après ce qu’elle eut traversé plus jeune et l’avait poussé dans l’amertume, la tristesse et le regret, cet état d’esprit la montrait souvent de glace et sans aucun sentiment alors qu’au fond d’elle, elle était douce et très chaleureuse mais préférant le cacher et le refermant au plus profond d’elle pour ne pas souffrir comme elle avait souffert, la voie qu’elle avait choisie ne pouvait concorder avec sa vrai mentalité mais au moins poursuivait-elle ses convictions.
Le ronin visiblement très détendu parla pour la première fois devant elle

"Tu ne te souviens pas de moi? Tu ne doit même pas savoir mon nom..."

Cette approcha surpris Ayame qui ne s’attendait pas à cela, elle lui répondit alors normalement, d’un air dégagé mais toujours sur la défensive.

"Tu es celui qui a attenté à la vie de l’empereur… Et que j’ai arrêté dans cette tentative… Et il est vrai que je ne sais rien de toi, par commencer par ton nom."

Elle regarda quelle serait sa réaction puis continua dans une vérité absolu.

"Mais toi non plus tu ne dois pas en savoir plus sur moi, qui je suis par exemple, je me trompe… ?"

Elle allait peut être pouvoir savoir ce qu’il faisait ici et pourquoi tant d’acharnement à la rattraper.

La question qu’avait posé Ayame les plongea dans un léger silence ce qui amplifia encore plus les interrogations d’Ayame à son sujet, qui était-il vraiment, pourquoi tant d’acharnement à la poursuivre jusqu’ici depuis ce matin à la fête car elle l’avait bien remarqué que derrière Alric il les suivait, et peut être depuis plus longtemps encore. Bien des ennemis avaient tenté eux aussi de la poursuivre et y avait laissé la vie mais lui… Une idée lui vint en tête, ce pouvait-il qu’il la poursuive depuis ce fameux jour où elle avait arrêté sa lame ? Au fond d’elle, elle en avait un peu l’impression et cela la rendit perplexe. Après tout, rien n’était dû au hasard en ce monde et tout avait une fin…
Elle se rappela alors comme sortie d’un passé lointain, ce vieux souvenir d’il y a quelques années, d’un récit qui était remonté jusqu’aux hautes personnalités et donc jusqu’à elle où l’on racontait dans les campagnes qu’un ancien samurai avait juré de prendre la tête à l’individu qui l’avait empêché d’ôter la vie à l’empereur et qu’il ne vivrait plus que dans cette idée de se venger, or cet individu, cette jeune femme en fait n’était autre qu’Ayame.

Au départ, elle prit l’information très au sérieux et chercha a en savoir plus mais par la suite pensa que ce n’était qu’une invention, qu’un leurre pour n’avoir donné de suite à cette histoire et la laissa donc de côté pour se concentrer sur ce qu’elle avait à faire et l’oubliant de sa mémoire. Elle se rappelait très bien de la sensation qu’elle avait eut la première fois qu’on lui avait raconté la possible survie de ce samurai renégat, une hausse de colère et d’admiration vint naître en elle en même temps pour cet homme qui avait survécu à toute l’armée qui s’était lancée à ses trousses, ceci elle s’en souvenait parfaitement. Mais au final, après ces années de silence, cela se révéla donc bien vrai, puisqu’il était bien devant elle à cet instant.
Comment avait-il survécu ? Où était-il allé depuis tout ce temps ? Qu’allait-il faire à présent… ? Car elle le savait, cet homme était bien celui qu’elle avait rencontré, malgré les années, il n’avait pas changé, elle non plus d’ailleurs, quoiqu’elle avait gagné en maturité et en expérience dans l’art du combat. Alors pourquoi donc tant de calme s’il renferme tant de haine à son égard ? Elle ne comprenait pas, voulait-il savoir à qui il avait à faire avant de croisé le fer, de la jauger, voir son niveau ? Ou attendait-il une quelconque réaction de sa part telle la peur ou de la colère ? Ayame n’était pas du genre à exposer ces sentiment en publique et pourtant…

En pleine confusion avec ces questions auxquels elle ne trouvait de réponse elle croisa son regard droit et ténébreux qui l’a déroutèrent une fraction de seconde, ceux n’étaient pas ceux d’un assassin, mais une impression de déjà vu la fit tressaillire, ce regard elle le connaissait, elle l’avait déjà vu dans son passé lorsque sa vie n’avait pas encore basculé dans le chaos. Son cœur fit un bond en voyant une image apparaître devant ses yeux et prise de peur elle l’a chassa aussitôt, il n’est pas bon de remuer trop de souvenir, réveiller les fantômes n’est pas une bonne idée ni d’ailleurs le meilleurs moment.
Perturbé par ce souvenir toujours ancré en elle auquel elle pensait avoir fait le deuil, elle entendit alors l’homme en face d’elle lui révéler son nom.

"Aynkkel, on m'appel Aynkkel, et toi? Quel nom as-tu? Quel nom vas avec ce visage délicat?"

Aussi incroyable que cela puisse paraître, ce timbre de voix fit extrêmement plaisir à la dirigeante, cette scène lui rappelait des moments qu’elle avait vécu et quelle avait pensé avoir oublié mais qui était toujours présente dans son esprit à son grand étonnement aussi douloureux soit il, son passé la rattrapait, elle le sentait, une faiblesse de sa part ? Peut être mais cela la fit comme renaître, comme si elle avait vu de la lumière au fond d’un puis sans fond. Elle comprit alors à ce moment. Voilà ce qui l’a perturbait le plus chez lui : il lui ressemblait !
Comme prise de court, elle ne fit plus un geste, complètement perdu, elle sentit sa main venir frôler son visage, elle était comme glacée, un frisson parcoura sa colonne vertébrale, et pour faire contraste, lui avaient les mains si chaudes…

Non, ce n’était pas possible, pourquoi les démons revenaient-ils à présent la hanter ? N’avait-elle pas assez subit ? N’avait-elle pas assez souffert de sa disparition ? Pourquoi cet homme qui lui ressemblait tant réapparaissant devant elle, c’était quelque chose à en devenir fou, elle prit peur, elle ne savait ce qui lui arrivait, pourquoi tous ces souvenirs revenaient ainsi, s’en était trop pour elle, bien plus qu’elle ne pouvait le supporter ! Elle recula alors, se libérant de son emprise invisible.

"Non !! Ne m’approche pas de moi ! Tu m’entends ?! Laisse moi tranquille !!"

Elle se mit subitement à courir comme si elle voulait fuir le diable et passa par un nouveau couloir, où allait-elle, elle ne saurait le dire, tout ce à quoi elle songeait était à la distance à mettre entre elle et lui et que ses jambes la portent le plus loin possible.

Si douce, si parfaite, un peau si belle et si froide, on aurait dit une de ces statues antiques qui l'on pouvait trouver dans quelques pays Europe, une statue belle, mais terriblement froide, une beauté mortelle, aussi mortelle que la lame d'un Katana, mais Aynkkel, non, il avait transcendé ça.

Personne ne pouvait comprendre ce qu'il vivait à cette instant, oui, il la haïssait, mais, c'était devenu autre chose avec le temps, elle habitait chaque fraction de sa vie, chaque moment de repos, il l'imaginait, il la voyait, il l'imaginait au combat, il l'imaginait entrain de s'entraîner, il l'imaginait nue...
Ce n'était pas de l'amour...Enfin, non, ça ne pouvait être cela, comment pourrait il aimer une femme qu'il l'avait empêcher de laver son honneur? c'était..c'était quoi alors? Une sorte de passion haineuse? De la folie uniquement? Difficile à dire Aynkkel ne pouvait, ou ne voulait répondre à cette question.
Soudain, elle cria :

"Non !! Ne m’approche pas de moi ! Tu m’entends ?! Laisse moi tranquille !!"

[i]Puis elle se mit à courir, à s'enfuir...NON! NON! pas encore! comment pouvait elle! il ne voulait pas! Il devait la tuer! la tuer de ses mains! il ne pouvait une nouvelle fois la laisser partir, la laisser le tuer à petit feu, le brûler de l'intérieur!
Il se mit à son tours à courir, une course effréné, une course vide de sens, comme si c'était derrière sa propre vie, comme s'il voulait rattraper son passé, il courrait en hurlant, une voie presque affolé, comme 'il avait peur de perdre quelqu'un de chère...(/i]

-NON! Reviens! Dis moi ton nom! Ne m'abandonne pas encore! Reviens! Ne t'enfuis pas! Ne soit pas lâche! Reviens!!!

Courir sans se retourné, le plus loin possible, courir pour échapper à ses démons qui revenaient la hanter dans ses souvenirs. Mais que faisait-elle ? Etait-elle arrivée jusque là pour maintenant s’enfuir comme une lâche lorsque le moindre obstacle venait au devant elle, non, elle n’était pas de ce genre là ! Ralentissant finalement son rythme, elle se stoppa net, droite, la tête penché vers l’avant, ses cheveux camouflant légèrement son visage délicat, elle ne faisait pas un geste comme si elle attendait quelque chose. Puis les bruits de pas derrière elle se rapprochèrent au grand galop, doucement, elle posa ses mains sur la garde de ses katana et tira les lames de leur fourreau d’un geste net et précis, faisant preuve d’une rapidité exemplaire elle se retourna pour abaisser ses lames vers l’homme venant droit vers elle pour l’arrêter lui aussi et l’empêcher d’aller plus loin. Il était temps qu’elle mette un terme à ce petit jeu, il fallait qu’elle reprenne les choses en main. De sa beauté glaciale elle fixait d’un regard dure et froid l’homme en face d’elle, lui interdisant d’aller plus loin.

"Je me nomme Ayame si tu veux le savoir ! Et je t’interdis de me poursuivre plus longtemps ! Si tu poursuit cette idée je me verrais obligé d’engager un combat contre toi… Et je t’assure qu’énervée je ne contrôle plus mes gestes ni mes émotions, je n’aurais pas de pitié…"

Ayame pointait de ses deux lame la gorge de l’imposant homme posté devant elle. Elle espérait qu’ils en resteraient là mais quelque chose lui disait que cela ne pourrait se faire.

Ayame resta sur ses gardes, à l’affût du moindre geste qu’il ferait à pressent, il n’était pas le genre d’adversaire avec qui plaisanter, c’est alors qu’il sortit son katana comme elle s’y attendait, elle allait certainement livrer un combat très rude, le moindre faux mouvements, la moindre erreur technique pourraient lui coûter la vie, elle en était très consciente et tous ses sens étaient à l’affût. Son esprit posé et sa sérénité lui permettait de garder son calme, dans un premier temps elle ne répondit pas à ce qu’il dit mais du tout de même réagir lorsqu’il parlait bien qu’elle avait brisé sa vie.

"Je n’ai fait que mon devoir, toi aussi, tu en aurais fait autant si tu avais été à ma place. Donc si je comprends bien.. Tant que je vivrais tu me poursuivras, bien, soit ! Attends toi à avoir une vie très longue car je compte bien profiter un maximum de la vie et mourir très vieille ! Ou quand bien même sur un vrai champ de bataille aillant lutté jusqu’à mon dernier souffle et aillant donné tout ce que j’avais, mais nous ne sommes pas encore là. J’ai encore trop de chose à faire !"

Elle regarda alors le regard de l’homme, il n’y avait donc plus rien à dire ni à faire, le combat était inévitable. Peut être laisserait-elle sa vie ici en ces lieux. Si cela était son destin alors…

"Si c’est donc vraiment ce que tu veux… Allons-y !!"

Ayame d’un geste précis et rapide sauta et abattit une lame sur l’homme puis tourna sur elle même à une vitesse vertigineuse telle une virtuose pour le viser avec l’autre lame au niveau du ventre.

//euh, je pas paraître méchant, mais tentons d'être réaliste hein.//

La voie douce de la jeune femme trahissait une détermination sans fin, non, il savait qu'elle non plus, tout comme lui n'abandonnerais jamais, ils étaient fait d'un alliage rare, précieux. Un alliage des plus solides, un acier tranchant, mortelle. Elle était un peu comme lui, et lui comme elle. Il écouta avec attention ces paroles :

"Si c’est donc vraiment ce que tu veux… Allons-y !!"

Une fraction de seconde après, l'acier frappa, Aynkkel para avec efficacité toute les attaques de la belle, sa lame virevoltant un ballet mortel, les deux combattants se faisant face dans ce décor enflammé. Chaque coup crée des étincelles et rappelait un peu plus la tentative d'assassinat raté du ronin, chaque coup lui rappelait sa déchéance, chaque fois que la lame de la jeune femme frappait, ça lui rappelait tout ce qu'il avait perdu, pour l'empereur, à cause de l'empereur.
La tristesse se transforma en haine, la haine en colère et la colère ne rage de vaincre. D'un revers de Katana, il repoussa d'une des armes de la jeune femme pour la repousser. Il fit un pas en arrière, son attitude martiale n'ayant pas changé d'un pouce, toujours aussi fixe, et lâcha d'une voie sortie du plus profonds des enfers :

-Je te hais, je hais l'empereur pour ce qu'il m'a fait et toi pour l'avoir sauvé...Alors Meurs pour ces crimes!!

Le Katana du renégat avança en même temps que sa masse, il savait qu'il ne s'amuser a jouer au sabre, qu'il fallait qu'il engage le corps à corps, il fallait qu'il utilise l'avantage de son physique. Ainsi donc, il tenter de s'approcher pour pouvoir lui décoller son poing dans ce visage radieux, pourtant, presque Malgré lui, il murmura:

-Pourras-tu la toucher? Et encore plus la tuer Aynkkel?

Des coups rapides et d’une grandes précision suivirent alors, au moment où Ayame engagea le combat, cet fut par de multitudes techniques qu’Ayame avait débuté le bal et qu’elle apprécia alors de voir enfin un adversaire aussi fort, cela faisait bien longtemps que son sang dans ses veines n’avaient pas autant bouillit, que son cœur n’avait pas autant battu au fil des coups de lames échangés d’une telle intensité. Cherchant la meilleure parade, la meilleure attaque, la meilleure attitude au sabre à adapter, elle semblait être rentrée dans ce combat intense où chacun des combattants ne pouvait se permettre la moindre erreur. Elle fut plusieurs fois repoussée mais ce n’était que pour repartir plus vaillamment pour abattre son katana sur son adversaire dans des enchaînements des plus compliqués mais toujours aussi habile et plaisant au regard. Ce fut alors qu’elle fut une énième fois repoussé par le ronin et qu’elle reposa pied à terre tel un félin regardant et analysant cet fois l’évolution du combat. Il n’y avait pas à dire, sa garde était des plus efficace et sa force des plus colossales, elle avait bien du mal à prendre l’avantage, les deux étant parfaitement à égalité pour le moment. Les flemmes parcourraient maintenant le plafond du couloir et rongeait doucement les mur qui les entouraient, la chaleur commençait à se faire intense mais la dirigeante des Shishi n’en pris aucune considération, cela n’était rien par rapport à ce quoi elle avait à faire en face d’elle. Elle l’écouta crier, il semblait avoir accumulé une haine incommensurable pendant toutes ces années contre elle mais cela ne l’a fit point dévié son regard, cela ne lui portait pas atteinte, elle estimait avoir fait son devoir et si maintenant on lui demandait de justifier ses actes elle le ferait par le tranchant de sa lame.
C’est alors que l’homme s’avança vers elle la pointe dirigée en avant, elle esquissa un sourire, et après avoir fait tourné ses katana dans ses mains comme pour s’échauffer et faire une démonstration de sa faculté d’adresse, elle ferma ses poings sur la garde des épées et sauta en l’air pour prendre avantage elle aussi de son poids en retombant vers lui et frappant la lame de son adversaire avec ses deux katana pour le bloquer.