Repère des yakuzas

Emiko cherchait un emploi depuis quelques temps maintenant et en arrivant à Osaka, on lui avait parlé d'un groupe de Yakuzas assez puissant dans la région dont les habitants souhaitaient se débarrasser, tout à fait le genre de choses qu'aimait faire Emiko. On lui expliqua donc ce qui se passait dans les environs et lui avait fait un brève description des individus ainsi que leur lieu de repère. Emiko enrageait en apprenant que de telles choses puissent encore survenir, elle proposa de résoudre cette affaire contre une petite somme, pas très importante. le dirigeant du village accepta avec joie et la damoiselle alla se coucher avant de commencer la traque.

Leya avait reçu une mission concernant des yakuzas, dés qu'elle avait appris qu'il s'agissait de yakuzas, elle avait sauté sur l'occasion, se rappelant de Shintaru à qui elle avait dit qu'il fallait exterminer toutes les bandes. Elle arriva donc au village et fut surprise en voyant la jeune fille qu'elle avait déjà rencontrée lors d'une autre mission. Évidement celle ci ne la connaissait pas puisque Leya ne s'était pas montrée à elle. Elle la suivit un moment avant de l'interpeller.

Hé la miss!!! C'est pas la première fois que je te vois, t'es souvent là où il y a des histoire louche toi.

Elle l'attrapa par la bras et la tourna vers elle.

J'aimerais bien savoir qui tu es et pourquoi tu es ici???

Emiko se retrouva nez à nez avec un drôle de femme portant un bandeau sur les yeux. Elle se demanda tout d'abord comment elle pouvait bien voir à travers puis elle prêta plus d'attention à ce qu'elle dit. Elle la dévisagea un moment, cherchant ses mots.

Je suis...Désolée mais je ne vois pas de quoi vous parlez. Je suis de passage ici pour une mission. Mais vous qui êtes vous???

Toshi se mit à grogner, sentant comme un danger dans l'air puis il s'assit au pied de sa "maitresse", chose assez inhabituelle. Sa main glissa délicatement vers la poignée de son katana mais s'arrêta à mi-chemin.

Ce n'est pas très poli d'interpeller les gens de la sorte vous l'admettrez je pense.

Leya lacha la jeune femme et sourit.

En mission tu dis??? Certes il n'est pas poli d'interpeller les gens de la sorte mais peu m'importe. Je veux savoir ce que tu fou ici et ton nom.

Elle tendit la main, faisant semblant de rien, tentant de se montrer conciliante bien que ces premiers mouvements vers l'étrange fille au loup blanc soient à l'opposé de l'image qu'elle voulait avoir.

Je suis Leya Rider, moi même en mission ici. Pour les yakuzas...

La jeune femme se présenta et sembla vouloir faire connaissance...Au début tout du moins. Puis le mot Yakuzas vint percer son oreille et son visage s'éclaira. En un instant, elle leva son katana et le pointa vers Leya.

Ninjas n'est ce pas??? On va s'amuser dans ce cas, monstre!!!

La tenue de la femme nommée Leya ne l'avait déjà pas inspirée mais lorsque celle ci parla d'une mission contre des yakuzas, tout s'éclaircit...Il ne pouvait s'agir que d'un ninjas, ces êtres qui avaient détruis sa famille sans qu'elle ne comprenne pourquoi.

Je suis Emiko Hitsuga, fille du mercenaire célèbre du même nom, celui là même que vous avez fais tué sans que jamais je ne sache pourquoi, ainsi que toute ma famille.

Leya ne bougea pas, se contentant seulement d'écouter et d'observer la jeune fille en face d'elle. Alors ainsi elle était la fille d'un mercenaire qui aurait été assassiné par des ninjas.

Je suis désolée mais je ne sais rien à ce propos, je suis ici uniquement pour détruire les Yakuzas puis je m'en vais. Mais si ta mission est semblable à la mienne il serait préférable que nous collaborions et dans ce cas je dois en savoir plus sur toi. Je réitère donc ma question, qui es tu et que fais tu ici??? Certes tu t nomme Emiko Hitsuga et tu es ici en mission mais ce n'est pas cela qui m'intéresse et tu dois le savoir.

Elle fixait Emiko avec intensité afin de mieux la cerner et parer une quelconque attaque surprise. Elle était étonnée d'une telle vivacité mais si comme elle le disait, elle était la fille d'un mercenaire et comme elle l'avait déjà vue auparavant ailleurs elle ne doutait en aucun cas de ses capacités au combat et préférait d'ailleurs l'éviter.

Emiko comprit qu'elle ne tirerait rien de la dénommée Leya et baissa son arme sans pour autant ne pas rester sur ses gardes.

Je cherchais un emploi et j'en ai trouvé ici, tuer les yakuzas. Je pensais que ce serait assez simple mais si on a déjà fait appel à un ninja, c'est que cela sera plus dur que ce que j'avais pu imaginer. Alors tu souhaite collaborer??

Elle la regarda un instant des pieds à la tête, toujours cette même question lui revenait "mais comment fait elle pour voir???".

Je n'y vois aucun inconvénient mais à une seule condition...

Dans la rue où les gens venaient et allaient entre les différents stands et animation qu’offrait la fête, Ayame suivait le yakusa qui la menait elle l’espérait sans histoire vers la demeure de son chef, et ainsi elle aperçut en s’éloignant de la fête et passant des maison calmes et inoccupées, une grande maison avec une grande cour qui était entourées par un grillage et quelques hommes qui surveillaient et n’avaient pas l’air commode. Ils se levèrent à l’approche des deux personnes mais ne firent rien, ils les regardèrent froidement mais n’avaient pas l’air de vouloir attaquer ou voler. Ayame et le yakusa étaient maintenant dans la cour et se dirigeaient vers l’entrée.

"Nous sommes arrivé, suivez moi, je vous mène dans une salle où vous attendrez que mon chez veulent bien vous recevoir, ces derniers temps il a beaucoup d’affaires à régler… Vous comprenez… Avec la fête les affaires sont plus florissantes..."

Ayame eut une sensation de dégoût en voyant son visage exprimer une écœurante expression de joie qu’elle ne montra pas bien évidement, décidément elle ne pouvait supporter ces gens, elle avait décider de faire un rapide passage et de partir aussi vite, cet endroit lui déplaisait fortement, tout ici était à son opposé. Elle allait acquiescer pour lui montrait qu’elle le suivait quand des mouvements d’hommes derrière elle attirèrent son attention mais elle ne se retourna pas pour ne pas paraître suspecte d’être mêler à ces déplacements, les hommes qui les avaient accueillit par un regard glacé avaient appelé d’autres hommes pour renforcer l’entrée. Pourquoi ? Avaient-ils de la visite qui les gênait ? Se pouvait-il qu’ils se méfient d’elle et qu’ils l’empêchent de vouloir repartir car ils l’avaient reconnu ? Non, elle n’avait pas croisé ceux qu’elle avait maté plus tôt dans la journée pour qu’on la découvre. Ses questions trouvèrent une réponse en entendant plus loin des bruit de pas se rapprochant rapidement, quelqu’un arrivait en courrant par ici, il devait donc être étranger au clan yakusa pour que ceux-ci réagissent ainsi.

Un homme la suivant non? Sans rire? Mais vosu avez déjà devinez qui sais je présume, dans la foule, assez loin de la jeuen femme, Aynkkel bousculait les passant, jouant des coups, provoquant des cris d'indignation, des grognements étouffé par la peur, il avait droit devant lui, se frayant un chemin dans la marée humaine, son visage figé dans une haine sans borne, ses veines presque visible, il dégageait une aura de rage et de colère et rien ne semblait pouvoir l'empêcher d'avancer, femme, enfant, veillard, homm, tous était dégagé de la même façon brutal.

Enfin, il la vit entré dans uen corus, et, moins d'une minute après, il était dans cette cours, visiblement, son arrivé avait fait des émules, une dizaines d'homem de main arrivé, arme aux poings, l'air crispé, un rictus de satisfaction cependant affichait. Tel les loups se rassemblait pour la curé, il s'approchait...
Le renégat hurla à ses futurs agresseurs de sa voie devenue uniquement un flot de rage incontenue:

-Cette Femme! laissez la moi! Laissez moi Entrer! Ou subissez ma HAINE!

Tant de détermination dans ces paroles, tant de rage, tant de haine, tant de colère, ces mots provoquèrent un léger mouvement de reculs des brigands, mais lorsque Aynkkel fit un pas en avant, le plus téméraire d'en eux attaqua.
Le malheureux ne compris jamais comment il pouvait voir ses pieds en face, alors que l'ancien soldat de l'empereur avait le katana levé, droit, venant juste de décapiter l'infortuné soldat, son visage toujours crispé dans ce rictus de haine, un trait de sang lui barrant l'oeil. Te ce sang, ce n'était pas le siens.
Alors, le ballet mortelle commença, para, esquive, coups....

Que pouvez faire une dizaine de brigand face à la haine?

Leya l'observa un instant avant de sourire.

Toutes les conditions m'iront du moment que j'élimine les yakuzas alors allons y???

Elle lui tendit la main en signe de pacte, elle signait un contrat en quelques sorte et elle se doutait un peu des revendications de la miss suite à sa réaction, il ne pouvait s'agir que d'une aide en rapport avec les ninjas et son père, enfin quelque chose du genre.

J'ai eu oui dire que le repère se trouvait vers le sud mais il faudra approfondir ça. Ils se cachent surement dans un lieu riche en cachettes pour leur trafic en dehors des crimes, une maison bourgeoise je pense. Mais ce n'est qu'une déduction, c'est peut être faux après tout.

Rien, Il n'y avait absolument rien a faire face a cet homme pour ces Yakusa, ce vagabond exécutait une telle danse funèbre, tant gracieuse que haineuse, si son maitre avait été là, il en aurait pleuré autant que le jour ou Alric atteint le paroxysme de son art martial en vainquant ce dernier dans un ultime combat a mort. Ce jour là, Alric aurait pu devenir lui même prendre les renne de la succession de l'école de son maitre, mais il n'en avait jamais eu le caractère, c'était d'ailleurs pourquoi ce vieux bougre comme s'amusait a l'appeler Alric, ne l'avait jamais proposé a son stupide élève, connaissant même mieux que son propre père son caractère. Bref, notre samurai Hollandais se tenais donc tranquillement accroupi au dessus d'un des mur encerclant le terrain des Yakusa, observant d'un œil attentif et enjoué le combat ou plutôt, le carnage se déroulant devant lui.Un petit saut lui suffit alors pour se retrouver sans un bruit a la droite de sa dirigeante, il se redressa lentement sans perdre une miette de ce massacre avant de finalement s'adresser a Ayame d'une voix gaie.

Un ex petit ami larguer un peu trop sèchement peut être ?...Je ne sais pas ce que vous lui avez fait pour qu'il soit dans un tel état...Mais vous devriez partir maintenant...

Il se passa une main derrière la tête pour commencer comme a son habitude a se gratter l'arrière de la tête avant de remettre ses longs cheveux d'ébène en place d'un petit mouvement gracieux de la tête, faisant légèrement voltiger ses cheveux au passage. Toujours sans quitter Aynkkel du regard, il termina finalement sa phrase après quelque seconde d'entracte en sachant cependant pertinemment que cette dernière déclinerais son offre de fuite.

Car pour la première fois...Je ne suis pas sur de m'en sortir vivant...Tsss...Ceci a présent dit, je vous conseille de sortir vos sabres sachant pertinemment que vous êtes beaucoup trop fier pour abandonner un stupide soldat pour sauvez votre fichu peau...

Malgré les mots qu'il venait de prononcer, sa voix était des plus confiantes, son visage pourtant semblait très différent de d'habitude, bien que son petit sourire narquois et confiant persiste toujours, une certaine irritation c'était a présent installer sur son visage, cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas lancé dans un combat sérieux, beaucoup trop longtemps, et ce facteur risquait de lui couter la vie. aujourd'hui. D'un air a la fois ironique et dédaigneux, il fixa finalement la jeune dirigeante dans les yeux pour lui dire d'une voix faussement innocente que Ayame connaissait si bien venant de lui.

Au fait, votre Jeune ami Sojiro risque d'arrivé sous peu...il risque d'être en colère et surement de vouloir me tuer...Je crois qu'il n'a pas aimer la petite blague que je lui ai faite...

Il rigola légèrement avec sarcasme et ironie sans détourner ne serait ce un instant son regard du combat, d'ici quelque coup d'épée, tous serait fini pour ces brigand d'infortune, ses mains pendaient toujours flegmatiquement le long de son corps tandis que ses muscles semblait être des plus détendu mis a part ce petit rictus sur le visage. Ce lieu s'apprêtait a être un véritable champ de bataille d'ici quelques minutes et cela faisait longtemps qu'Alric, malgré son apparence imperturbable, n'avait pas senti cette légère sensation d'excitation grandissante.

Emiko la regarda mais ne dit rien. Leya tendit la main comme pour celer un pacte, celle ci lui donna la sienne.

Ok, sans connaitre les conditions tu t'engage si rapidement, ça m'étonne mais ça me plait. Je pense que tu a raison sur l'emplacement du repère des yakuzas Il faudrait qu'on aille y jeter un œil pour en avoir la certitude.

Elle caressa le manche de son katana en souriant, elle avait envie de se battre en ce moment, d'oublier un peu les événements passés. Toshi se leva et tira un long bâillement, c'est alors que l'idée lui vint, elle n'y avait pas pensé plus tôt mais c'était assez malin.

Pas besoin de vérification, si tu a déjà eu affaire à un yakuzas tu as bien du conserver quelque chose de lui, je sais que les ninjas le font souvent. On a qu'à le faire renifler au loup, il nous guidera....

Ca paraissait logique si tous les yakuzas avaient la même odeur, étant de la même famille. Mais si ce n'était pas le cas elles devraient trouver autre chose. En tout cas Emiko était sure de son coup, ce devait être l'instinct. Elle sourit d'un air malicieux.

Elle la regarda de biais puis sourit.

En effet c'est pas bête, faut juste que je retrouve le couteau que je n'emploie d'ailleurs jamais.

Elle fouilla dans son léger sac et trouva rapidement ce qu'elle cherchait, un couteau en fer blanc incrusté de rubis, il ne fallait pas chercher loin leur provenance.Elle le tendit à la jeune fille pour qu'elle le fasse renifler à son étrange loup blanc.

Il va falloir déposer nos affaires quelque part pour être les plus légères possible, emporter uniquement ce dont on a besoin pour attaquer.

Tu me prend pour une imbécile??? je sais qu'il faut qu'on se débarrasse mais attend un peu.

Elle prit le couteau et le tendit au loup qui le renifla aussitôt. Emiko prit son sac et grignota en vitesse un morceau de viande séchée puis déposa le sac dans un buisson.

Je crois qu'il a repéré une piste par là bas. je suis prête à partir.

Elle regarda des pieds à la tête Leya puis Toshi.

Heu...Je pense que tu aurais une meilleure vue par dessus non???

Leya déposa aussi son petit sac dans le buisson, un air sérieux sur le visage puis se retourna pour écouter ce que dit Emiko.

Par le toit?? J'espère que tu ne me fera pas faux bond mais c'est vrai que j'apprécie les toits pour la vue.

Elle la regarda attentivement et réfléchit un instant.

Je pense que je vais te suivre par les toits. Tu fera une entrée par l'arrière du bâtiment où ton loup nous mènera et moi j'essaierai de trouver une brèche sur les toits. En tout cas, il faut qu'on détruise ces yakuzas quoi qu'il arrive.

Emiko sourit, le plan lui plaisait, d'autant plus qu'elle aurait la première toutes le cibles potentielles. Le loup se mit à courir rapidement, Emiko à sa suite et Leya sur les toits. Il courait de plus en plus vite; comme si les proies allaient lui échapper. Emiko elle ne pouvait s'empêcher de sourire. Ils arrivèrent devant une étrange batisse et Emiko chercha rapidement une entrée. ce ne fut pas très difficile ce qui l'étonna d'ailleurs, elle pensait que les yakuzas étaient plus malins que ça. Elle entra et tomba sur deux hommes armés.

Hé qu'est ce que vous faite ici vous???

Moi??? Heu...

Elle regarda le plafond comme si elle réfléchissait à ce qu'elle foutait vraiment ici.

Ben je crois que je suis venue pour...Vous tuer!!!

Elle se mit à rire et les deux hommes se regardèrent, près à attaquer. Le premier sortit un long katana et attaqua directement, visant les jambes comme s'il avait peur de la défigurer. Emiko attrapa son katana, plus rapide et facile à manier dans ce lieu exigu. Elle para ses premières attaques et le toucha, faisant une légère entaille sur sa joue. Il recula et le deuxième homme se jeta directement sur elle. Elle eut à peine les yeux levés vers l'assaillant que son katan se leva dans un réflexe habile et vint se planter dans son estomac. Il déglutit et et lacha son arme, Emiko tira sur le katana et l'homme s'effondra.

*Pff, il était trop facile celui là...*

Le deuxième homme hurla et fonça droit sur elle, cela n'avait pas du lui plaire. Mais s'il ne s'était pas jeté si stupidement sur elle, il aurait pu mener un combat plus loyal et long, ce qui aurait plu à la damoiselle. Il visa la tête mais Emiko para le coup, tenant la lame de la pointa du katana. Elle se retourna et se retrouva à quelques centimètres à peine du visage de l'homme. Elle frappa du plat de sa main sur la gorge de l'homme qui s'étouffa.

Pas les bonnes cibles, plus de chances à l'intérieur peut être...

Elle rangea son arme et courut le long du couloir avant d'arriver dans un grande cours où elle trouva nombre de personnes, certaines inconnues et une autre qu'elle reconnut et failli pleurer en se rappelant la dernière fois. Mais elle n'avait pas envie de penser à cela et observer les alentours. Il y avait de nombreux yakuzas et elle ne savait pas lequel choisir. Elle sortit sa longue claymore en observant les autres mais ne bougea pas.

Elle se retourna lentement vers le guerrier qui déployait toute sa rage contre les pauvres hommes qui essayaient de le contenir, un bref instant, en regardant cet homme, Ayame eut comme une impression de déjà vue, son regard traduisait la même expression de haine qu’elle avait autrefois connut , elle eut un léger frisson qui lui parcouru le corps, ce pouvait-il que cet homme soit… ? Elle tourna la tête vers la présence qu’elle avait senti s’approché et ne fut pas surprise de voir arriver à ses côtés son assassin de l’ombre, Alric.

"Un ex petit ami larguer un peu trop sèchement peut être ?...Je ne sais pas ce que vous lui avez fait pour qu'il soit dans un tel état...Mais vous devriez partir maintenant...
Car pour la première fois...Je ne suis pas sur de m'en sortir vivant...Tsss...Ceci a présent dit, je vous conseille de sortir vos sabres sachant pertinemment que vous êtes beaucoup trop fier pour abandonner un stupide soldat pour sauvez votre fichu peau..."

Il avait le don de savoir demander les choses, c’était impressionnant… Mais bon, on ne pouvait lui en vouloir, c’était un de ses traits de caractères… Ayame qui l’avait regardé jusqu’au bon sérieusement eut un sourire en tournant la tête vers le samurai qui allait bientôt avoir mis toute la garnison KO.

"Je suppose que je n’ai pas trop le choix…"

"Au fait, votre Jeune ami Sojiro risque d'arrivé sous peu...il risque d'être en colère et sûrement de vouloir me tuer...Je crois qu'il n'a pas aimer la petite blague que je lui ai faite..."

Elle leva un sourcil interrogateur.

"Qu’est ce que tu as encore fait… ?"

Elle sourit, un air malicieux sur le visage.

"Tu n’as pas apprécié que je mange seul à seul avec un autre homme ?" Wink

Un bruit derrière eux d’une masse qui tombe attira son attention, le yakusa qui lui servait de guide était tombé par terre sous l’étonnement que ses confrères se fassent battre par ce samurai, assis, la bouche grande ouverte, il ne comprenait pas.

"C’est… C’est impossible… C’est… Un monstre !!"

Il se retourna pour se relever et commencer à courir à l’intérieur de la demeure pour s’enfuir de la scène de carnage.

"Ahh !!! Je dois avertir notre chef de ce qu’il se passe !! C’est inimaginable !!"
Ayame fronça les sourcils, elle était venu pour une raison et elle comptait bien l’accomplir.

"Eh !! Attends toi ! Tu dois me mener à ton chef, souviens toi !"

Elle commença elle aussi à se mettre à sa poursuite, elle cria alors à l’adresse de Alric.

"Viens avec moi, on fera plus ample connaissance avec notre samurai après avoir régler une affaire ici, je te le présenterais mais tu verras qu’il préfère l’action à la parole… !"

Et elle disparut dans le hall du domaine suivant le yakusa qui était plutôt rapide pour fuir. Elle se demandait ce qu’il faisait ici… Pas de doute c’était bien lui, mais que faisait-il là ? Elle qui pensait que ce serait une journée tranquille, promis, après qu’elle s’en soit sortie elle prendrait quelques jours de repos bien mérité !

Leya avait suivit comme elle avait pu le loup blanc à travers le village, par dessus les toits. Finalement, il s'arrêta et Emiko chercha autour d'un bâtiment, la ninja supposa donc qu'elle était arrivée à destination. A son tour elle chercha une issue par les toits et trouva une cour. Sur le mur, l'odeur de quelqu'un qu'elle ne reconnu pas, elle avait une don pour ça. Elle sauta tout en douceur et atterrit face à Emiko. Un homme tomba au sol pour finalement se relever et partir en courant, suivit par une jeune femme qui ordonna à un autre de le suivre. Ils étaient beaucoup plus sur cette mission qu'elle ne l'aurait pensé mais qu'importe, elle voulait juste exterminer ces monstres, vite en finir. Emiko semblait sur le choc, elle se demanda bien de quoi. En tout cas, elle semblait parée au combat avec cette longue claymore. Elle se demandait comment elle pouvait combattre, elle le saurait bientôt. Ses yeux se rivèrent sur les corps des quelques yakuzas attaqués par les gens qu'elle trouva en arrivant. Alors elle prit son katana lorsqu'un homme arriva par derrière pour l'attraper et la menacer d'un couteau. Sa position inconfortable l'empêchait de bouger, elle ne pouvait pas attaquer vers l'arrière avec son katana. Emiko se trouvait en face d'elle, elle espérait que celle ci réagirait.

Ayame fit quelques pas dans l’entrée suivit de près par Alric que déjà elle n’apprécia pas le décore, la lumière avait du mal à pénétrer dans la pièce, le style était vraiment horrible et de mauvais goût, le ménage n’avait pas été fait depuis longtemps et puis surtout… les manières de ses yakusa pour les jeunes femmes étaient vraiment inqualifiables, et Ayame allait s’empresser de leur les faire apprendre, même si elle devait passer par le tranchant de son épée.

Je porterai ma fierté avec la force de mon bras... et la lame de mon katana!

Elle dégaina presque à l’instant où elle avait aperçut la jeune femme au prise de cet homme qui l’avait attaqué par derrière, chose qui l’énervait le plus : les attaques en traître. Sans qu’il ne comprenne et n’aperçoive ses mouvements, Ayame était déjà derrière lui, elle était passé sur le côté en flèche et le menaçait maintenant avec sa propre lame.

"Je te conseille de relâcher la demoiselle… Je n’ai pas envie de rendre cet endroit encore plus sale qu’il ne l’est déjà… !"

Et pour donner plus d’argument encore, elle rapprocha la lame de sa gorge à la limite que la peau ne soit coupé, juste pour que la seul chose qu’il puisse faire soit de relâcher sa prisonnière.

Leya sauta du mur et atterrit devant Emiko. La jeune fille fut légèrement mais stressée mais reconnu vite sa compagne. C'est alors qu'un homme l'attaqua par l'arrière, ce qui ne réjouit pas une des personne présente sur les lieux lors de son arrivée. L'homme était coincé, devant se trouvait Emiko et derrière Ayame. Leya serrait bientôt libre de ses mouvements, si l'homme ne se montrait pas conciliant elle n'aurait d'autre choix que de le tuer. Emiko fit un signe de tête à Leya puis sourit.

C'est assez vilain d'attaquer par derrière, surtout lorsqu'il s'agit d'une femme. Vous devez vraiment être faible pour vous rabaisser à ce niveau...Ou alors vous voulez rapporter la tête d'une ninja à votre chef pour qu'il vous grade...Dans chacun des cas, vous êtes vraiment déplaisant et faible.

Elle n'avait pu s'en empêcher, être sournoise c'était une manie lorsqu'elle se trouvait au combat. Le regard de l'homme changea, il devint plus agressif, elle l'avait peut être touchée.

Bouge et je la tue!!

Tue la et tu risque d'être difficile à reconnaitre lors de la cérémonie aux morts. Et si tu lâchais ton joujou et que tu conduisait la damoiselle ici présente à ton chef??? ça nous faciliterai les choses à tous je pense.

Tsss...

Venait de lâcher Alric d'un air a la fois irrité et amusé en voyant la scène devant lui, il serait bien resté en place histoire de regarder attentivement ce qui allait se dérouler sous ses yeux, mais quelque chose lui chuchotait doucement a l'oreille que cet homme apeuré pourrait faire des bêtises a causes de la pression engendré ainsi sur lui, après tous, il était presque sur de mourir si Alric n'intervenait pas. Il soupira alors avant de finalement se décider a intervenir en faisant le premier pas devant lui, il ouvrit lentement sa bouche pour parler doucement et allez s'interposer entre le Yakuza et Emiko, sans se tourner dans la direction de la jeune femme qu'il avait rencontré il y a peu lors d'une petite fête de village a Hakodate.

Qu...Qu...Qu'est ce que tu crois foutre, là ?

Allons allons...On ne menace pas quelqu'un que l'on va tuer...Seul les idiots prennent le temps de saliver devant leurs proie...

Il saisit finalement le tanto a pleine main pour tenter de s’en emparer tout en empêchant l’homme en face de lui de faire un faux mouvement qui risquerait de trancher la gorge fraiche se tenant devant lui. Ce n’était pas qu’il avait peur de voir cette fille mourir, il n’avait simplement pas envie de se salir les mains aujourd’hui. Il commença donc a forcer sur la lame du couteau pour l’enlever de la main de l’autre tandis que le Yakuza tentait quant a lui de le sortir de l’emprise de cet assassin. Une petite lutte démarra alors entre les deux hommes quand un liquide écarlate commença a couler le long du couteau, vint alors cette petite percussion régulière et presque inaudible. Un bruit de liquide percutant le sol depuis une certaine hauteur, un son déstabilisant et désagréable pour certain tandis que intrigant pour d’autres. Un gros filet de sang coulait à présent le long de la main d’Alric pour aller directement suinter et tomber en grosse gouttes sur le sol, créant d’ors et déjà une petite marre sanguine.

Une expression d’effroi se dessinait petit a petit sur le visage du Yakusa devant le sourire sadique qui était entrain d’apparaitre sur le visage d’Alric, de grosses gouttes de sueur froide coulait le long de la nuque du bandit tandis que le sang coulait a présent de plus en plus abondement, au fur et a mesure que l’entaille s’approfondissait. Ce type était entrain de ce faire charcuter la main, mais son visage restait pourtant impassible, comme s’il ne s’en rendait pas compte, bien au contraire, il lui souriait. La lutte entre les deux hommes continuait donc quand la lame se mit à glisser petit a petit de la main ensanglanter d’Alric, le sang ici agissait comme une sorte de lubrifiant facilitant le glissement de la lame. Alors, au bout d’une dizaine de seconde, le Yakuza réussit finalement à extraire brutalement la lame de la main d’Alric dans un gros éclair de sang, repeignant par la même occasion les murs ainsi que le visage de la fille de cette couleur écarlate. Dans un même mouvement, il planta alors subitement le petit tanto dans la chaire de l’homme se trouvant devant lui.

Alric se trouvait a présent transpercé au niveau de l’épaule par une trentaine de centimètre d’acier, son visage demeurait impassible malgré la douleur a présent intense, il était clair qu’il avait mal, mais à force de combat et de combat, cette sensation finissait par disparaitre, ou du moins, par faire entièrement partit de vous, jusqu'à ce qu’elle devienne une partie de sois même et qu’ainsi on ne la sente presque plus. Sa main vint alors se poser doucement sur la poignée de la lame, saisissant au passage la main du Yakuza déjà présente dessus, il commença alors à forcer de manière a extraire la lame de sa chaire, serrant des dents comme pour contenir la douleur, décidément, il n’allait vraiment pas aimer les secondes qui allait suivre. Il réussit enfin a l’en extraire après une dizaine de seconde de douleur intense, ne pouvant camoufler cette petite grimace de douleur, il serrait tellement fort la poignée de la lame que un cri de douleur retentit de la part de l’homme en face de lui quand tous les doigts de sa mains furent briser aussi sec sous la pression engendré par Alric dessus.

Franchement…Tu sais que ça fait vachement mal…

*J’ai eu de la chance…cet idiot n’a pas atteint de point sensible et seulement traversé la graisse de l’épaule*

Dit il en portant sa main sur son épaule sanguinolente en esquissant un petit rictus, mélange de douleur et d’irritation, il saisit soudainement de sa main ensanglanter le crane du Yakuza, son mouvement avait été assez rapide pour empêcher l’homme de réagir. Il serra alors fortement le crane de celui ci pour envoyer s'éclater la tête la première contre un des murs longeant le couloirs, la paroi céda sous le choc sans trop de difficulté tandis que le bandit semblait a présent dans un bien piètre état, le crane surement fendu sous la pression exercé entre le mur et la poigne d'Alric. Il lâcha finalement la tête de l’homme qui se laissa s’effondrer sur le sol, inconscient de par le choc qu’il venait de recevoir au crane, Alric refixa une nouvelle fois sa dirigeante sans vraiment faire plus attention que ça aux deux autres filles comme si rien ne venait de se passer.

Bon ? On n’avait pas du travail déjà ?

Alric exécuta devant elle un acte inimaginable. Elle fut étonnée, choquée et stressée à la fois, tout ses sentiments se mélangeant. Il ne lui prêta aucune attention, elle fit semblant de ne pas en être affectée mais elle savait depuis le jour où elle l'avait rencontré à quoi s'attendre, elle savait qu'elle ne devait pas s'attacher et voilà que cet homme avait réussi contre toute attente. Du sang coula de sa main, lui rappelant cette soirée, elle balaya cette image et continua d'observer la scène sans bouger. Finalement, lorsque le sang eut bien coulé, l'homme se trouva dans le mur, Leya était recouverte de sang, Emiko n'avait reçu que quelque goutes. Le visage de la ninja restait impassible, ses yeux bandés empêchaient toute lecture d'une quelconque expression mais elle ne devait pas être touchée de tout ce qui venait de se passer pensa Emiko.

Bon ? On n’avait pas du travail déjà ?

Pff

Emiko se retourna et frotta son visage, étalant encore plus le sang qu'elle voulait enlever. Sur son visage rouge, ses yeux bleus ressortaient d'un sentiment indescriptible, peut être lié à son besoin de tuer les gens qui l'entouraient. Elle baissa les yeux un court instant avant de relever la tête, un sourire sadique aux lèvres. Elle regarda le loup Toshi celui ci était assis dans l'encadrement de la porte et battait de la queue. Il se leva et disparut dans le couloir, elle était intriguée mais ne bougea pas attendant que Leya ne vienne, elles avaient décidé de travailler à deux après tout.

Il y avait si longtemps qu'elle n'avait pas combattu et voilà que le jour où elle pouvait recommencer, elle se retrouvait fasse à cet homme. Elle l'aurait volontiers giflé mais au nom de quoi?? Non, il fallait qu'elle ne pense pas à cela, qu'elle oublie tout. Elle décida d'avancer, dans la maison il devait y avoir plus de cibles potentielles et elle laisserait à ces gens le chef comme ils étaient venus pour cela. Elle devait juste exterminer ceux qu'elle trouvait, en exterminer un maximum pour libérer le monde de ces mécréants. Sa nuque craque d'un coup et elle marcha tranquillement dans le long couloir sombre qui se déroulait devant elle. Elle suivait les bruits de pas du loup, bientôt suivie en toute logique par Leya.

La scène était impressionnante, cet homme qui s'interposait ainsi entre la lame et Emiko pour délivrer la jeune ninja mais Leya aurait préféré tester à cet instant les réelles capacités d'Emiko qu'elle n'avait pas encore vue au combat. sa réaction fut un peu étonnante. Celle ci se retourna et partit dans un couloir.

Emiko??? Qu'est ce que tu fou???

Elle se mit à courir pour la suivre, au passage elle prit un tissu autour de son bras et frotta son visage. Elle lança un regard dans la direction de l'homme qui s'était interposé mais sans plus, elle ne vit que ses cheveux sombres. Dans le couloir il faisait sombre, elle entendait un bruit métallique, il venait d'Emiko elle le savait. Elle entendait aussi un autre bruit, les pattes du loup. Dans l'obscurité la plus complète, des tonnes de questions se bousculaient dans sa tête sans qu'elle ne puisse y répondre. Cette fille était vraiment étrange, impressionnante pour son age. La scène en aurait déstabilisés plus d'un mais elle n'avait pas bougée, elle était prête à venir pour la sauver...Elle l'aurait sans doute fait si on lui en avait laissé le temps.

Emiko....Emiko attend.

Elle entendit la voix de Leya l'appeler loin derrière elle mais ne répondit pas, elle était aux aguets, prête à bondir sur tout ce qui bougeait. Ses yeux lentement s'habituaient au noir jusqu'à qu'un bruit l'interpelle. Un glissement métallique contre le mur qui s'arrêta soudain et la lumière tout coup régna. Un homme se trouvait en face d'elle, il n'y avait que Toshi entre eux. Il avait détruit le mur avec une sorte d'énorme hache, la jeune fille n'avait jamais vu une telle arme auparavant. Soudain la peur l'envahit, comment allait elle parvenir à le blesser avec cette arme géante qui l'empêchait d'avancer. Un coup de cette hache et elle n'y survivrait pas. Avec peine, elle déglutit. Ses pensées se bousculaient, pourquoi avait elle si peur alors qu'elle avait déjà vaincu des ninjas, une bande complète...Des rebelles dans un village qu'ils venaient de détruire. Elle ne devait pas avoir peur, c'est ce qu'elle essayait de se faire croire, jamais elle ne saurait pourquoi cela était arrivé si elle mourrait, jamais elle ne découvrirait la vérité. Toshi se mit à grogner, faisant sortir Emiko de ses pensées. Elle eut à peine le temps de voir ce qu'il se passait, le loup blanc se mit à courir et un rictus s'afficha sur le visage de l'homme qui le balaya d'un coup de son arme. Emiko retint son cri avec peine, elle était attaché à Toshi plus qu'à quiconque, il avait tenté d'attaquer ce monstre et il avait échoué. Couché sur la flanc, juste là où avait été troué le mur par ce même homme, une large fente béante s'étalait sur le flanc droit du loup.

NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON

Ho, j'ai blessé le petit chien à sa maman on dirait.

Emiko ne dit plus rien, une larme roula le long de sa joue, le loup respirait avec peine. Elle releva le visage, les yeux rougis par les quelques larmes qu'elle avait versé.

Le chien à sa maman...Sa maman...Va...te TUER!!!

Bien que l'espace soit réduit, la vagabonde brandit sa claymore droit devant elle, dévisageant l'homme vêtu de cuir noir. Elle cherchait des failles.

J'aimerais bien voir ça.

Il s'avança et Emiko lança le premier coup, sur le droite qu'il para, un deuxième sur la gauche mais elle n'avait pas assez de place. Le monstre jeta son arme dans le mur où elle resta plantée et mit un coup dans le ventre d'Emiko qui s'envola plus loin pour retomber à genou. Avec peine, elle déglutit et cracha un peu de sang, il avait bien visé mais ce n'est pas ce qui allait arrêter l'âme en peine de la damoiselle. Elle se releva, prenant son appui sur sa claymore. Elle regarda le sol un moment pour se remettre de tout ça puis sans crier gare, elle courut vers l'inconnu et sauta en effectuant un salto assez réussi, tranchant le haut de son épaule avant d'atterrir derrière lui. D'un geste, elle balaya le sang de l'adversaire sur le mur. Elle avait trouvé son point faible, il aurait du mal à combattre avec son bras blessé. La colère se lisait sur le visage d'Emiko qui sortait à peine de l'adolescence. Le combat serait bientôt égal, elle pourrait bientôt effectuer sa vengeance.

Non! Non!! Elle s'enfuyait! Un hurlement de rage sortie de la gorge de notre renégat, la haine déformant son visage dans un rictus abominable, déjà les yakuzas reculaient de terreur, faisait face avec une certaines appréhension à la mort elle même.

Aynkkel para aisément une nouvelle lame, gratifiant son détenteur en lui tranchant les poignets. Sa haine n'avait plus aucune limite, il avait attend le paroxysme de sa colère, son kiai n'était plus qu'un gargouillis brutale, animal, du sang, toujours plus, cela rendait son Katana presque poisseux, il devait avoir plus de sang que n'importe qui sur cette terre et pourtant, pas une seul blessures sur son corps, juste son coeur presque explosé sous le poids de la colère.
Nul ne pouvait ressentir la détresse dans laquelle était notre samurai, nul ne pouvait savoir combien il était perdu, seul dans le noir, errant, la haine comme lanterne, Ayame et l'empereur ses deux seuls issues pour sortir.
L'un des Yakuza qui accompagné Ayame avait dit "c'est un monstre...", cruel vérité pour Aynkkel qui ne dénié pas ce qualificatif.

Mais revenons sur le combat, le dernier yakuza vie son crâne écrasé d'un coups sec par Aynkkel lorsque sa tête vient percuté le murs près de la porte par laquelle été passé Ayame, maintenant, il allait la traquer!

Avançant bestialement, Aynkkel deviné que la jeune femme avait de l'avance sur lui, il décida de prendre le chemin le plus cours, Katana sur l'épaule, il se mit à courir droit devant lui. Au japon, les murs sont souvent aussi épais qu'un papier a cigarette, enfin, un peu plus, mais, vue l'état de rage de Aynkkel et sa carrure de rugbyman, il pouvait facilement se permettre ce qu'il allait faire. En effet, sans ralentir une seul seconde, contractant uniquement ses muscles, il ne pris pas le virage, défonçant dans un mugissement un mur, puis deux, traversant sans ralentir un harem plein de belle jeune femme, il continua sa route lorsqu'il défonça un mur juste derrière un yakuza, ce dernier, vêtu d'une veste de cuir noir, une énorme hache dans une main et son bras visiblement bien amoché par un coup ajusté.
Ainsi, Aynkkel ne devait pas être loin de sa proie. Il fixa le yakuza, médusé que quelqu'un ait put traversé un mur avec une telle aisance te ce fut sa dernière erreur, la main de Aynkkel le saisit et balança son crâne contre le mur, se dernière s'écrasa dans un bruit d'os brisé contre une lampe à huile.
Le feu commença à consumer le mur, le yakuza à la hache au sol, le visage en plusieurs morceau. Face au renégat, une femme, son animale au sol. Elle avait l'air triste. Et Aynkkel? Notre Ancien fidèle de l'empereur, de quoi avait il l'air?

Il était couvert d'hémoglobine, son visage figé par la haine, des milliers d'écharde dans son corps, son Katana ne garde, avait il encore quelques chose d'humain? Il souffla d'une voie déformé par la haine :

-Ou est-elle!?! Dit moi où est-elle et je ne te ferais rien!!!

Il n'avait rien contre cette femme, mais la rage le submergé, les quelques yakuzas non morts par ses coups (mais la plus part du temps amputés) se souviendrons de lui comme d'un démons, d'ailleurs, quels autres visions pourraient ont avoir? Le feu commençant à lécher le mur derrière lui, il semblait tout droit sortie de l'enfer et être revenu sur terre pour raconter son voyage.