Fête dans la baie d'Osaka

[en attendant le post de Choji qui revient en août, je poste car je devais faire un avec Emiko depuis longtemps déjà^^ Et Leya si elle veut venir car elle aussi est bloquée pour raison de vacances de membres… ]

Le soleil commença à se lever dans le pays du soleil levant, heure à laquelle Ayame arriva dans la région d’Osaka qui était déjà bien active, près de la rive on s’activait pour préparer les bateaux de pêche et sur la berge, les commerçants ouvraient déjà leur stand et boutiques pour les habitants et visiteurs d’autres contrées. On devait la présence du dirigeant de Satsuma pour la fête qui allait avoir lieu comme tous les ans dans cette ville et plus précisément dans la baie. A cette occasion, elle avait décidé de s’y rendre pour se changer les idées mais aussi car un vieille ami l’avait invité pour la revoir et profiter d’un moment joyeux pour ce faire, ce qui n’était pas une si mauvaise idée que cela, ainsi elle se fonderait dans la masse et ne risquerait pas d’être reconnu, même si elle croyait très peu à cette probabilité avec toutes les précaution qu’elle prenait pour ne pas se montrer mais on n’était jamais assez prudent.

Elle prit alors avec elle son meilleur homme de main qui n’était autre que Rikimaru et qui voulait toujours garder un œil sur elle, recommandant aux autres de ses hommes de se disperser et, chose exceptionnelle, de profiter un temps soit peu de la fête. Elle parcourut ainsi les rues gaiement en regardant les décorations et toutes les animations proposées, elle arriva alors à un carrefour ou la foule s’amassait, curieuse elle s’approcha pour voir les événements qui s’y déroulaient, passant à travers un chemin qu’elle se fraya assez facilement, elle put apercevoir deux personnes au milieu du cercle que formait la foule et qui semblaient se battre entre elles pour une raison qui lui était encore inconnu. Après un temps de dispute qui n'arrangea rien les choses, chaque combattant sortit une arme, l'un un katana et l'autre une lance, la foule dans des cris commença à se dispercer, seuls les plus courageux qui n'avaient pas peur de se prendre des coups ou qui voulaient savoir comment tout cela allait pouvoir finir restèrent présents, Ayame fut bien sûr partit de ceux-ci avec toujours près d'elle son homme de main qui ne s'interressait guerre plus que cela au combat.

*Je suis curieuse de voir la suite...*

Ayame fut surprise mais tant bien impressionnée de l’entrée en jeu du jeune homme qui immobilisa les deux hommes en quelques coups. L’homme qui fut bloqué avec son katana lui aboyait à moitié dessus, outré d’être si facilement arrêté.

"Que… Qu’est ce qu’il nous veut celui là !? Tu vois pas que tu nous gènes ? C’est un combat qui ne concerne que nous, alors dégage !"

L’homme à la lance toujours bloqué par le pied du nouvel arrivant et tirant désespérément dessus pour la libérer donna raison à son adversaire.

*Au moins un point où ils sont d’accord ces deux là !^^ *

"Ne te mets pas en travers de notre chemin ou ça ira mal pour toi le morveux ! C’est une question d’honneur, tu ne peux pas comprendre, disparaît ça vaudrait mieux pour toi !"

Et avant qu’il ne regarde s’il partait ou non suivant son ordre, il finit sa phrase par un mouvement se voulant violent dans le but de le frapper directement au visage, plus pour se venger qu’autre chose. C’est à ce moment que son poing se stoppa à quelques centimètres du visage du jeune homme, une main s’était agrippée à son bras, solidement, une main fine mais d’une forte poigne, il n’en avait pas fallut plus pour qu’Ayame intervienne.

"Ce ne sont pas des manières de demander très correct… Ne vous étonnez pas si les gens veulent vous corriger après…"

"Q… Quoi ?! Et c’est une femme qui croit me donner des leçon de moral ?"

"Oui… Si je ne le fais pas, qui le fera ?^^ "

Sous cette aire angélique qu’elle avait pris pour lui répondre, l’homme devient fou de rage et voulut de son autre main libre lui mettre un uppercut. Elle esquissa un sourire en même temps que de se courber en arrière pour esquiver le coup, disparaissant ainsi de son chant d’action. Elle lança alors sa jambe droite vers le haut de toute ses forces, qui alla s’écraser dans la mâchoire de l’homme et qui la reçut de telle façon ne pouvant l'éviter. Elle le lâcha à ce moment pour le laisser filer dans les airs, il partit en arrière et s’écrasa de tout son poids dans les caisses à quelques mètres derrière lui. Ayame se redressa et le regarda d'un air nonchalant.

"Ainsi vous ferez déjà moins de dégâts…"

Ayame sourit, à eux deux ils s’étaient débarrassés des opportuns en un rien de temps, c’était plus rapide qu’elle ne l’aurait imaginé, ils avaient utilisé la même technique qui plus est, il fallait croire que les coups de pieds dans la mâchoire était devenu à la mode (mdr).

"Ils y réfléchiront à deux fois avant de recommencer, je pense…^^ "

Le jeune homme était face à elle, elle le regardait dans les yeux, il était plutôt charmant, pour flatter une femme il s’avait s’y prendre c’était bien vrai, mais dans son milieu, elle avait vite fait de se méfier de ce genre de propos et de personne et avait pris la fâcheuse habitude de jouer avec eux pour les tester, c’était une sorte de petit jeu pour elle: elle feignait de ne rien comprendre et s’amusait bien lorsque harassez, il abandonnait ou commençait à devenir violent, à ce moment là, elle s’arrangeait pour leur faire comprendre qui elle était et ils prenaient souvent la poudre d’escampettes en voyant sa force.

"Je me nomme Ayame, ravi d’avoir partagé ces quelques coups avec vous !^^ Vous êtes plutôt doué, je suis sûr que vous vous en seriez sorti même sans mon aide..."

Après cet échange chargé de bons sentiments, les deux antagonistes s’échangèrent mutuellement un sourire, lorsqu’un homme présent et ayant assisté à la scène se mit à criés attirant leur attention.

"Ah !!! Vous êtes complètement fou ! Savez-vous qui sont ces hommes ?! Ils appartiennent chacun à un clan Yakusa qui se disputent la ville depuis des années, s’ils apprennent ce que vous avez fait à leur home, je ne donne pas chère de vos vie… !"

Ayame regarda l’homme calmement, papillonnent des yeux en se demandant qu’est ce qu’il y avait de si grave en cela…

"Je ne compte pas m’inquiéter plus que ça… Aujourd’hui c’est la fête dans cette ville et je compte bien en profiter, je n’irais certainement pas me cacher pour ce petit détail… Ils peuvent bien venir, je les attends de pieds fermes mais pour cela, il faudrait encore qu’ils parviennent à me retrouver et avec la foule qu’il y a dans les rues, j’ai le temps de les voir venir… Donc je vous prierais d’arrêter de crier ainsi et d’attirer l’attention sur nous… C’est très indécent."

Ayame avait levé un sourcil comme pour lui montrer qu’il était en tort et l’homme en fut tellement surpris qu’il n’en eut plus aucune réaction. Cette femme était décidément bien surprenante devait-il se dire. Mais Ayame était déjà passé à autre chose et revint sur le jeune homme.

"Et vous… ? Que décidez vous ? Avez vous le temps d’offrir des brochettes à une jeune femme après un petit échauffement ou avez vous d’autres devoirs qui vous appels ?"

Sojiro ecouta les paroles du villageois concernant les deux, qu'ils avaient mit au tapis. Apparemment il s'agissait de deux, Yakuza, appartenant à des clans rivaux. Sojiro ricana en entendant cela mais il ria encore plus en écoutant la réponse de la jeune Ayame. Sojiro fût étonné de constater à qu'elle point elle était imposante, il pensa qu'elle devait certainement faire partit d'une famille noble. Tandis qu 'il réfléchissait la jeune fille c'était retourner vers lui pour lui demander si il était trop occupé pour lui offrir des brochettes. Sojiro fut surpris de cette remarque li lui qui était venu dragué ce retrouva dragué à son tour. Cette idée le fit sourire.

«Mais voyons tous devoirs s'estompent lorsque l' on se trouve aux côtés d'une si jolie femme.»

Sojiro tendit sa main a la jeune fille pour lui indiquer la rue qu'ils allaient prendre. Il se plaça a ces côté puis ils se dirigèrent vers une rue marchande, ou un tas de monde était présents, on pouvait trouver de tous dans ces boutique, vêtements, nourriture, objet du quotidiens, bijoux et même des armes.

"Regardez-moi sa ! Acheter des armes si facilement, pas étonnant qu'une guerre fait rage."

Sojiro hocha la tête avant de se retourner vers la jeune Ayame, reprenant son sourire habituelle. Il marchèrent encore quelque mètres, quand celui-ci aperçut une échoppe de brochette en tout genre. Sojiro se dit que sa serait parfait et invita Ayame a s'installer sur un des banc pour déguster quelque brochette avec du miso. Il allât commandais quatre grande brochettes et deux bol de miso avant de revenir auprès de la jeune fille.

"Je meurs de faim, ma faim sera d'autant plus comblé auprès de vous. Alors Ayame vous appartenez à la noblesse a en jugeait par votre beauté mais aussi à l'homme qui nous suit depuis tous à l'heure caché dans la foule."

Les deux bol de miso ne tardérent pas à leur être servis.

Ayame laissa les hommes qu’ils avaient assommé à leur sort et partit en compagnie du jeune homme chercher quelques plats à déguster puisque la faim se faisait sentir, c’est bien connu, les combats ouvre l’appétit !^^
Ils passèrent devant plusieurs shops et à la remarque de Sojiro sur les armes, son visage se fit un peu plus triste malgré elle, ils passèrent quelques rues et trouvèrent un endroit où festoyer, Ayame s’assit lorsque Sojiro l’invita à le faire avec un sourire et attendit son retour en ouvrant un éventail blanc avec des broderies de fleurs de sakura cousues dessus à la main pour se rafraîchir quelque peu avec la chaleur due au restaurant et à la température au dehors, il faisait extrêmement beau à n’en pas douter. Elle accueillit Sojiro avec un sourire lorsqu’il revint s’installer et fut fort agréablement surpris de l’entendre dire qu’elle était de rang noble qui était vrai en effet et plus encore lorsqu’il lui parla de Rikimaru qui ne l’avait, comme à son habitude, quitter des yeux mais qui ne la gênait plus vraiment. Elle remercia le serveur d’un hochement de tête qui leur servire le miso avant de reposer ses yeux amusés sur le jeune homme.

"Il n’est pas obligé qu’une femme plutôt agréable à regarder appartienne de la noblesse vous savez… Mais il est vrai que j’ai une famille penchant plutôt de ce côté…^^ "

Elle ricana de bon cœur en cachant la moitié de son visage derrière son éventail puis elle tourna un peu la tête en direction de la foule.

"La présence de l’homme dehors est dû à ma protection même si vous l’avez vu tout à l’heure je n’en ai pas vraiment besoin, je sais me débrouiller mais on n’est jamais assez prudent, surtout de nos jour..."

Les brochettes arrivèrent alors à leur tour laissant dégager une délicieuse odeur de fumet qui mit l’eau à la bouche à nos deux jeune gens. Ayame ferma son éventail pour le ranger et prendre une brochette.

"Et vous… Que venez vous faire dans la baie d’Osaka, un jour de fête ? A part surveiller les opportuns et assurer le calme dans les rues."

Elle lui fit un clin d’œil sur l’allusion avant de déguster la viande sur le baton, avec la sauce caramélisé, ce n’était que meilleur. Elle savait qu'il devait être plus que ce qu'l n'y paraissait pour être aux aguets et avoir sentit Rikimaru même si un homme moyennement entraîné l'aurait remarqué également.

// je m'inscruste et j'aime ça!!
si je gène, dite le :p . .//

Osaka, une de ces villes sublimes que peuplait le japon, aujourd'hui, jours de fête, d'amusement et de joie pour tous. Tous? Non, une seul personne semblait légèrement morose, ailleurs, comme si la liesse ambiante n'avait aucun effet sur lui. Cet homme, ce ne pouvait être que Aynkkel. Il était posé à une échoppe, dos tourné à la foule son esprit vaguabondand alors qu'il tenait fermement dans sa main droite une coupe de saké. Cette femme, chaque instant de sa vie était dédié à elle et à la mort de l'empereur. Que faisait elle à cet instant? Etait elle entrain de rire? Que portait elle? Il revoyait ce visage, ses yeux emplient de malice, son regard presque tendre lorsqu'elle avait parré sa lame. Il l'imaginait, entrain de trancher la gorge d'un adversaire, entrain de veiller sur l'empereur, entrain de rire et de s'amuser dans un luxueux chateau. Oui que faisait elle à cette instant? Il ne pouvait imaginer qu'elle passait juste à côté de lui, il ne pouvait imaginer un seul instnt que la femme qui avait parré sa lame il y a plusieurs mois d cela passé si près de lui. Et pourtant, la jeune femem qui venait de passer,c'étaitt elle. Ni l'un ni l'autre n'avait déceler la présence de leur adversaire. Les dieux n'étaient ils pas trop capricieux avec ce malheureux soldat? Cette question, je vous laisse y répondre.
Ainsi, buvant son alcool sans sourcillier, le beau Aynkkel penssait encore à cette femme, cette femme qui accaparé son esprit pour dévorer son âme consumé par la haine. Soudain, il fut sortie de sa rêverie. Cinq hommes bien battis, fortement armés passèrent et bousculèrent sans ménagement notre brave samurai. Ce dernier sourcilla d'un oeil et se leva, lançant un regard noir et haineux à ces yakuza. Il posa sa main sur l'auteur de cet "attentat" et lâcha:

-Tu viens de me bousculer....
-Ouais et alors? Tu veux ma main sur ta gueule? Tu vois là je suis bien énervé avec mes copains car deux clown viennent de passer à tabas des hommes à moi. Alors si tu veux pas finir comme eux, c'est à dire en plusieur morceaux, casse toi...

Un sourir narquois naquis sur le visage alors qui propulsa le bandit d'un simple coup de poing, créant un bruit d'os brisé horrible alors qu'il lui broyait le nez lors de l'impact. Le corps du Yakuza vola jusqu'a s'effondrer près du "couple" en plein repas qui venait de mettre un taulé à leur compagnons. Déjà Aynkkel avait sortie son katan, près à acceuillir les frères d'armes du yakuza,. Vue de la position d'Ayame, il était de dos, elle ne pouvait donc toujours pas savoir qui été ce vétéran, elle pouvait juste voir la carrure exemplaire d'un guerrier apte au combat et franchement, on aurait put le prendre pour un défenseur de la veuve et de l'orphelin vue qu'i lse battait contre ces bandit de yakuza. Alalala, la situation allait devenir interressante...

Pourquoi fallait-il toujours qu’elle soit dérangée lors de son temps libre qui était déjà si rare… Elle n’avait même pas eut le temps de finir sa première brochette et de goûter à son miso qu’elle fut interrompu par l’arrivé plus qu’imprévu d’un opportun que personne n’avait invité, tombant juste devant sa table et glissant jusqu’à ses pieds, elle lui accorda un regard avant de le diriger vers la cause de ce remue-ménage : un homme était un proie avec quatre autre, que c’était équitable tout ça dite moi… Cependant elle ne s’en fit pas pour l’homme au katana, avec sa carrure elle ne donnait pas chère des autres combattants, qui semblait d’ailleurs être… des yakusa.

"Hmm… Ce ne serait pas les yakusa dont l’homme nous avait parlé tout à l’heure et dont il fallait se méfier car ils chercheraient à se venger… ? Alors voilà le genre… Ce ne sont vraiment que des gens abjectes… Qui n’ont aucun honneur… Pfff… Si je tenait leurs chefs…"

On pouvait lire dans les yeux de la jeune femme une certaine colère, elle qui faisait du sens de l’honneur une priorité, elle ne pouvait que mépriser ces hommes. Elle déplia sa serviette et s’essuya la bouche d’une façon svelte et élégante avant de la poser sur la table et de se pencher sur l’homme à ses pieds toujours assise sur sa chaise. Elle le prit par le bout de sa chemise pour le soulever de la poussière dans laquelle il traînait et le mettre à la porté de son visage pour pouvoir lui parler, l’homme qui sentit son corps bouger ouvrit à demi les yeux et tressaillit quelque peu en voyant le regard qu’Ayame lui lançait.

"Excusez moi, mais j’aimerai grandement m’entretenir avec votre chef, serait-ce possible de me conduire à lui… ?^^ Un affaire importante…"

L’homme bafouilla mais se montra plutôt coopératif.

"Euh… Oui… Si vous voulez… Euh… Je vais… vous montrer…"

"Bien, très bien !^^ "

Ayame le lâcha alors et il retomba de tout son poids à nouveau sur le sol, il se releva cependant assez vite et tout en essayant de mettre un pied devant l’autre, il indiqua du doigt la route à suivre.

"Oui, oui, je vous suis !^^ "

Elle adressa un sourire et un signe de salut à Sojiro avant de sortir par l’arrière en évitant ainsi le combat qui allait se dérouler dans la rue parallèle.

"Mais… Que lui voulez vous au juste… ?"

"Oh, lui donner des informations qu’il aimerait bien entendre, j’en suis sûre… !"

"….."

Ayame tourna la tête pour regarder une dernière fois derrière elle puis emboîta le pas à l’individu qui lui servait de guide jusqu’à la planque de ces yakusa sans ajouter un mot, on pouvait lire sur son visage une certaine détermination et un grand sérieux, elle allait elle même rentrer dans le repère des hommes qui la cherchaient. Des risques ? Oui, certes elle en prenait et elle n’avait nullement peur, ce qui arrivera, arrivera, elle avait de toute manière déjà sa petite idée de quoi faire si les choses tournaient mal. C’est dans cet état d’esprit qu’elle marcha au côté de l’homme qui la regardait d’un œil méfiant bien qu’intéressé, se disant que son chef avait bien de la chance de pouvoir attirer une si charmante compagnie.

Un pas lent et inaudible se diriger assurément dans la direction du capitaine de la 1ère division tandis qu'un petit sourire confiant venait lentement de s'immiscer sur son visage, dévoilant légèrement ses dents. Ayame venait enfin de laisser sa proie seul pour s'en aller faire des siennes chez ses racailles de seconde zone. Il arriva enfin derrière lui sans que personne ne s'en rende compte pour alors sortir d'en dessous son large kimono noir un petit Wakizachi, sa respiration était régulière et laissait un souffle froid dans la nuque du jeune capitaine, sa petite lame touchant a présent la nuque du jeune homme de sa pointe, celui ci devait alors comprendre ce qui était entrain de lui arriver. Comme si notre assassin était invisible, la plupart des yeux était a présent tourné vers un petit spectacle débutant au milieu de la place non loin de là, le prédateur et la proie était alors comme isolée dans un monde ou seul eux pouvait se rendre.

Alric dégustait pleinement cet instant de tension, il appuya un peu plus la pointe de sa lame contre la nuque du jeune homme avant de soudainement avancer juste un peu son visage de manière a ce que sa bouche soit au niveau de son oreille, il se mit alors a lui chuchoter tout doucement d'une voix presque inaudible les derniers mots qu'il entendrait de sa vie.

Je suppose qu'il est inutile de te dire de ne pas bouger ou crier...Une dernière volonté peut être ?

Lui demanda il calmement avec un sourire a la fois ironique et plein de sadisme sur le visage, il allait enfin pouvoir apercevoir la couleur de son sang, il s'apprêta soudainement a appuyer sur la lame quand sans avoir besoin de se retourner, il vit a l'aide d'un petit miroir poser non loin de là le ronin lancer un regard noir a sa dirigeante avant de s'en aller dans sa direction. Qu'est ce qu'il avait celui là encore pensa il l'air tout de même un peu contrarié, quant il se rendit soudainement compte que le regard qu'il avait eu a cet instant été celui d'un meurtrier, d'un assassin au sang froid. Il ouvrit alors de grand yeux a cette pensée, il ne savait pas qui il était ni pourquoi il voulait la tuer, mais ce qui était sûr, c'était que son regard en disait long sur ses intentions.

*Tsss...Comme si j'avais que ça a faire...Foutu Samurai dégénéré*

Son sourire disparut finalement tandis que son regard décrivait un certain mécontentement chez lui.

A croire que les dieux eux mêmes te protège petit capitaine...

Venait il finalement de chuchoter en retirant l'emprise de sa lame sur le jeune homme avant de finalement disparaitre dans la foule, comme si rien ne s'était jamais passé, il devait a présent retrouvé se vieux ronin pour s'assurer de ses intentions, bien qu'elle soit d'ors et déjà des plus limpide pour Alric. Cette Ayame, toujours entrain de s'attirer des ennuis, combien de fois lui avait il pourtant dis de ne jamais laisser ni de trace, ni de témoins, et d'encore moins de laisser ses cibles en vies, d'un autre coté, si cela se trouvait, cela remontait a bien avant leurs rencontres, allez savoir.